Malgré la crise de l’industrie automobile (2008) et les conséquences sur la production des émissions de gaz à effet de serre mondiales, la voiture est omniprésente dans nos sociétés. L’autopartage, le service de location courte durée, se veut justement une alternative à la politique du « tout-voiture ». L’éco-mobilité et l’autopartage séduisent les villes qui subissent les traditionnels embouteillages des centres-villes. Alors peut-on vraiment voir dans l’autopartage une solution de demain ?
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L’autopartage permet, tout d’abord, de réduire considérablement les coûts de transport avec une location courte durée pour des trajets intra-urbains. Ce système privilégie donc la location au lieu de l’acquisition d’un véhicule personnel afin de réduire la circulation automobile. Enfin, de nouvelles entreprises peuvent également tirer leur épingle du jeu en se spécialisant sur un secteur qui reste encore embryonnaire. De nouveaux emplois pourraient ainsi être créés grâce à l’autopartage.
La voiture reste dans la conscience collective un marqueur social signe de puissance et de réussite sociale. L’autopartage se frotte donc à un certain nombre de blocages culturels. En outre, la difficulté reste la rencontre entre l’offre (flotte de véhicules conséquents) et le public (utilisateurs susceptibles de partager une même voiture). Le monde de l’entreprise reste pour le moment relativement en retrait. Peu de structures d’autopartage ont été mises en place dans un quartier proche du lieu de l’entreprise.
Internet, l’entreprise et l’environnement urbain semblent les lieux privilégiés pour promouvoir le système de l’autopartage. Internet fleurit de diverses propositions d’autopartage sous différentes formes avec des acteurs clés comme Hertz ou Okigo.
La clé du succès repose également sur la pour inciter associations, entreprises, municipalités, citoyens à adopter ce mode de déplacement économique. Ainsi, les Cités VU (service d’autopartage) ont vu le jour en 2007 grâce à l’action de la municipalité d’Antibes. Le futur service Autolib’ de la mairie de Paris illustre également cette action publique en faveur de l’autopartage.
L’autopartage doit encore gagner ses galons auprès des automobilistes et des élus pour s’imposer un jour sous une forme aboutie qui fasse de lui un concept populaire, économiquement rentable et écologiquement intéressant.
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